Du minimalisme et des bouquins

A la demande générale de Petite Marmite, voici tout de même quelques mots sur un autre aspect du voyage : le minimalisme de ma garde-robe. L’idée était d’emmener plus de matériel de travail (ordi, tablette, téléphone, appareil photo, batteries en tous genres, …) que de fringues (trois pantalons, trois chemises, deux gilets, un pull, une robe et trois t-shirts.)  Ca paraît beaucoup ? Non. Pour deux mois, c’est peu. J’ai dû chaque semaine fréquenter la laverie, où mes voisins (rappel : 75 ans d’âge moyen) oubliaient leurs chaussettes avec une régularité métronomique. J’ai d’ailleurs découvert à cette occasion que les seniors avaient pour certains une garde-robe vraiment rock’n roll. Décidément, les Montréalais sont surprenants.

Ma garde-robe “capsule” était construite de noir, gris et rouge pour s’assortir à mon légendaire bonnet à pompon rouge, la clé de voute de mon organisation rigoureuse. Je n’avais pas d’autre couvre-chef que mon bonnet rouge,  et “seulement” deux sacs à main, et deux paires de chaussures. Clairement, c’est trop peu pour si longue période.

Au final, j’avais certes de quoi m’habiller, mais une grande lassitude me prenait déjà après quelques jours. Après un mois, le rouge me sortait par les narines, et je rêvais d’une virée shopping, où le bleu, le vert, le rose et l’orange m’habilleraient de folie douce. Après deux mois, j’ai envoyé valsé mon vieux jeans, remplacé par un neuf, abandonné un chemisier mal choisi, mes bottines à paillettes étaient totalement ruinées par la neige et j’ai renouvelé toute ma lingerie (bah oui, c’est léger). En effet, acheter des livres à Québec était un vrai bonheur, me les faire dédicacer également… Mais Air Canada est intransigeant : c’est 23 kilos, ou 100 $ de surtaxes.  Après quelques abandons déchirants, le verdict est tombé : 21,8. Et 10 livres planqués dans mon bagage à main. Un jour, j’achèterai une liseuse, et pas que pour faire plaisir à Romain.

L’expérience de fashion épure se termine donc sur un double constat :

Il faut au moins DEUX COULEURS dans une capsule, sous peine de lassitude.

Il faut clairement plus d’accessoires, pour varier les plaisirs.

En conclusion, s’habiller et lire, il faut parfois choisir. J’ai renoncé au shopping et ramené une pile de bouquins. Ah oui, je suis aussi rentrée avec un tatouage de plus, mais ça c’est une autre histoire…

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Un commentaire

  1. 5 juillet 2017
    Reply

    La garde robe minimaliste, pour moi c’est le top. Pas d’hésitation le matin, que des choses qui me plaisent et qui me vont.

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